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Explication du titre du site et du logo « Relibérés »
Les quatre couleurs composant le titre et le site sont tirées des tentures de la Tente du désert (Ex 25,4), lesquelles sont :
– תכלת (tkhèlèt), le « bleu azur », établit la gloire céleste du Messie.
– ארגמן (argamân), la « pourpre violette », symbolise la royauté sur les nations.
– תולעת שׁני (tola‘at shani), l’« écarlate tiré du ver », illustre le sang du sacrifice et sa relation avec la nation d’Israël.
– שׁשׁ (shèsh), le blanc immaculé du « fin lin », évoque la pureté.
Le bleu et la pourpre proviennent tous deux du sang d’un même mollusque (Murex trunculus). L’écarlate, quant à elle, est obtenue par broyage d’un « ver », dont le symbole est rappelé dans un Psaume relatif à la crucifixion: « mais moi je suis un ver et non un homme » (22,7). Le « fin lin » שׁשׁ shèsh évoque également la justice des saints, fruit du sacrifice du Messie (Ap 19,8). Ce terme signifie encore « six », faisant référence au jour de la création d’Adam et donc au deuxième Adam parfait (Rm 5,14 ; 1 Co 15,45). Il convient de préciser que le nombre « six » est associé à la révélation messianique (Mt 17,1 ; Lc 1,26 ; Jn 4,6).
ישׁוע YESHOUA, Ἰησοῦς (Iésous), JÉSUS est bien le Roi des Cieux et de toutes les nations, le Juif Crucifié prodiguant sa justice à ceux qui placent leur confiance en lui.
Le site a pour vocation d’hébraïser l’intelligence spirituelle des goïm sans chercher à les judaïser ou à les contraindre à endosser les coutumes et les traditions juives. Le Nouveau Testament nous exhorte à embrasser la pensée du Créateur, mais non à rejeter l’identité propre de chaque nation. Bien que le non-Juif (le goï, le païen ou encore le Gentil) soit « greffé parmi les branches de l’olivier franc » (Rm 11,17), il doit tout autant demeurer « dans l’appel où il a été appelé et à rester en celui-ci » (1 Co 7,20 ; cf. aussi Ac 21,21.25 et Ga 2,4). En outre, il convient de noter que les Juifs qualifient les chrétiens de descendants spirituels d’Ésaü, le frère de Jacob, affirmant : « Édom, c’est Rome ». La comparaison ne paraît pas très flatteuse, mais elle s’inscrit parfaitement dans le cadre scripturaire (promis, nous en ferons la démonstration !). Pour toutes ces raisons, il nous a semblé judicieux de calligraphier « RELIBERES » en lettres typiquement latines.
Ainsi, le disciple du Messie « devenu coparticipant à la graisse de la racine et de l’olivier » (Rm 11,17) est invité à adopter ce que l’on peut désigner comme étant « l’âme juive ». C’est pour cela que nous avons ajouté des signes en dessous des lettres. Ces « points voyelles » ont été élaborés par les érudits juifs afin de vocaliser le texte biblique du premier testament. Couplés au texte latin, ils témoignent de notre attachement à l’intelligence hébraïque.
Le logo est composé de la lettre hébraïque ט tèt simplifiée. Nous verrons que chaque caractère de l’alphabet raconte une histoire qu’il serait bien trop long à relater ici. On gardera de ce signe qu’il fait débuter le mot « bon » טוב (tov). Lorsque l’on dit que Dieu est « bon », cela signifie que le chemin de vie (avec ses temps de joie et de peines) qu’il a planifié pour chacun de nous est le « meilleur » : « car nous savo
C’est en outre la première lettre du mot « bienveillance » touv : « vois donc la bienveillance [טוב touv] et la sévérité de Dieu ; sévérité envers ceux qui sont tombés, bienveillance de Dieu envers toi si tu demeures dans la bienveillance, autrement toi aussi tu seras coupé » (Rm 11,22). Dieu est bon, car il a sauvé le non-Juif en l’intégrant dans son peuple au même titre que les héritiers légitimes. Il est cependant nécessaire de garder à l’esprit que c’est par grâce et par la confiance que je place en le Messie, que le Père me maintient dans son salut. Avoir confiance (ou avoir la foi) implique que je fais mienne la pensée divine dans tous ses aspects. Dans le contexte de l’épître aux Romains, c’est embrasser l’idée que le Juif messianique conserve une position particulière puisque « le salut vient des Juifs » (Jn 4,22) et d’acquiescer au fait que je reste un hôte parmi eux (Rm 11,17 ; Ep 2,11-22). « Le Juif d’abord, le Grec ensuite » (Rm 2,9s).
De manière toute symbolique, chaque point du logo évoque une étape de notre Seigneur. Le point supérieur gauche fait allusion à son départ céleste. Venu d’en haut, il a séjourné sur terre afin d’y cheminer de la même manière qu’un homme. Le point rouge écarlate désigne évidemment sa mort expiatoire. Il est ensuite descendu aux enfers pour y remonter et demeurer 40 jours avec ses disciples. Enfin il a rejoint son Père. Les deux points finaux figurent tour à tour le Père et le Fils comme les deux mille ans d’attente messianique avant son retour en gloire. Tel est le très « bon » plan divin, dans lequel il nous faut persévérer : « et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici [c’est] très bon » (Gn 1,31).